LOUIS BRAUQUIER
POETE, PEINTRE, AGENT DES MESSAGERIES MARITIMES      
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AUTOUR DE BRAUQUIER
 

  
"Quand mon souvenir viendra dans vos paroles, Faites lui bon accueil." Louis Brauquier PORTS DES QUAIS DE  MARSEILLE
     
 
 

       Louis Brauquier est né à Marseille en 1900. Très vite il s’intéresse à l’écriture poétique et compose ses premiers vers. Il n’a pas dix-sept ans. Il partage son enfance et son adolescence entre Marseille et le village de Saint-Mitre les Remparts, où il retrouve durant l’été sa maison familiale. Rapidement il s’intéresse aux voyages, à la littérature et côtoie quelques jeunes auteurs ; Gabriel Audisio qui deviendra et restera son ami de toujours. Disciple d’Emile Sicard, de Blaise Cendrars et de Joseph d’Arbaud, Brauquier commence à écrire ses premier vers dans la langue de Frédéric Mistral.

En 1923 il obtient sa première récompense littéraire: le prix « Catulle Mendes » pour son recueil de poèmes «  Et l’au-delà de Suez » édité à Aix en Provence en 1921 chez Le Feu. Devenu Agent des Messageries Maritimes il publie ensuite plusieurs autres ouvrages «  Le bar d’escale » en 1926, « Eau douce pour navires » en 1930, « Liberté des mers en 1942 », « Ecrits à Shanghai » en 1950.

En 1962, Brauquier obtient le Grand prix littéraire de Provence puis en 1971 le Prix de l’Académie Française de poésie. Après sa mort en 1976, des œuvres posthumes seront éditées dont « Hivernage », « Aux Armes de Cardiff » ou encore « L’Aucipres Courouna de Nerto » et bien d’autres encore grâce notamment au dévouement de sa sœur Eugénie et au travail passionné de Michel et Maryse Schefer.

Outre la littérature, Brauquier se passionne pour la peinture. Il réalisera, entre 1953 et 1976, une centaine de toiles d’un style qu’il définira lui-même volontairement de « naïf ».

    Il décède à l'Hôtel Dieu à Paris en septembre 1976, en se rendant au chevet de son ami Gabriel Audisio.
 


Littérature

  • Et l'au-delà de Suez, Société de la revue Le Feu, Aix-en-Provence, 1922
  • Le Bar d'escale, Société de la revue Le Feu, Aix-en-Provence, 1926
  • Eau douce pour navires, Gallimard, Paris, 1930
  • Pythéas, Les Cahiers du Sud, Marseille, 1935 (pièce théâtrale en deux actes)
  • Liberté des mers, Edmond Charlot, Alger, 1941
  • Écrits de Sanghaï, Gallimard, Paris, 1950 (publié à la suite de Liberté des mers)
  • Feux d'épaves, Gallimard, Paris, 1970 (dédié à Saint-John Perse)
  • Hivernage, Collection Sud, Marseille, 1978, édité par Audisio
  • L'auciprès couronna de nerto, ou Le Cyprès couronné de myrte, poèmes en provençal, écrits en 1920, publiés avec la traduction en français de Louis Bayle, Éditions L'Astrado, Toulon, 1982
  • Peindre, poèmes et peintures, éditions Michel Schefer, Marseille, 1982
  • Lettres de Louis Brauquier à Gabriel Audisio, choisies et annotées par Roger Duchêne, éditions Michel Schefer, Marseille, 1982
  • Poésies complètes, Éditions de La Table ronde, 1994, préface d'Olivier Freibourg ; rééd. sous le titre repris d'un vers du poète Je connais des îles lointaines, La Table Ronde, coll. « Petite Vermillon », 2001
  • Aux armes de Cardiff, roman, présenté par Olivier Frébourg, Editions de la Table ronde, coll. « Vermillon », 2000, 112 p.
  • Ballade avec Louis Brauquier, Biographie par Gilles Bourdy, 2012, 248 p.
  • Envoi de Louis Brauquier à Saint-John Perse, Transcription de l'émission radiophonique de Lire et Relire 1er juillet 1966, 2013 86 p.
  • Pythéas revisitée par Gilles Bourdy, 2013, 50 p.
 

 



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